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- L'Islande redevient à la mode
Des bons côtés de la crise :
l’Islande devient accessible !
Le Blue Lagoon est-il plus accessible depuis que l’Islande affronte l'une des plus graves crises économiques de son histoire ? Ce lagon d'eau chaude entouré de lave volcanique, situé à 35 km de Reykjavik, dans lequel les visiteurs se prélassent quand la température de l'air est inférieure à zéro (en hiver) est une merveille que tous les tour-opérateurs inscrivent au programme.
Mais si les forfaits tout compris achetés en France restent encore chers, une fois sur place, le taux de change est immédiatement favorable aux étrangers. La couronne islandaise a en effet perdu près de la moitié de sa valeur avec la crise, rendant le pays un peu plus attractif (il était courant de payer une médiocre pizza dans les 20/25 €).
L’arrivée à l’aéroport international de Keflavik donne le ton ; avec humour : un panneau accueille les visiteurs: «Etes-vous ici pour la nature, ou pour le taux de change ?»
Quoi qu’il en soit, l’île brade. Sur toutes les vitrines de Laugavegur ou de Vesturgata, «Utsala» (soldes) s’écrit en grosses lettres. On peut trouver aussi bien des créations locales (la boutique Kirsuberjatred qui propose les créations d’une dizaine de designers locaux ou encore la boutique de Gaga Skorrdal, créatrice de vêtements en laine de mouton islandais) que des produits de luxe importés (Hugo Boss & co) dont l’importation a été arrêté avec la chute de la couronne. Seule la célèbre marque islandaise de vêtements de sports 66°North n’a pas baissé ses prix.
Hors des périodes de fêtes, il faut compter près de 400 euros par personne pour un week-end du vendredi au lundi, comprenant le vol aller et retour, les taxes d'aéroport, l'hébergement en 3-étoiles et le petit déjeuner. Ensuite, les visiteurs peuvent s'offrir des excursions pour découvrir les geysers et les cascades du sud, une ballade en bateau pour voir les baleines, une baignade dans le Blue Lagoon et partir à la chasse aux aurores boréales. Autre monument national : la faille de Thingvellir désormais classé au Patrimoine mondial de l’humanité.
En hiver, il faut privilégier des séjours courts avec seulement cinq heures de jours et trois heures de pénombres. En été, on peut savourer la possibilité de rester debout toute la nuit, soleil de quasi-minuit oblige…