Il faut faire abstraction ici de la partie que Nieul doit à Viollet-le-Duc (1870). Le clocher est moderne ainsi que toute la partie supérieure de la façade et les absides. Mais Nieul n’en reste pas moins un des plus beaux témoins du roman poitevin. Les deux registres superposés de trois arcatures sont un exemple splendide de ce style et croit-on l’un des plus anciens.
Le cloître conservé dans son entier et sa pureté (XIe) est curieux par son peu d’élévation dont la lourdeur des piliers accroît l’impression.